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Introduction
Au commencement…du commencement n’était pas le Verbe. Au commencement du
commencement était un cœur battant à la recherche d’un autre cœur battant.
Tout est contenu dans cette dernière phrase : un amour vivant en marche, en quête assoiffée d’un autre amour vivant. L’amour est l’alpha et l’omega de toute chose, de tout être, donc de tout
être qu’il soit humain ou divin. C’est mon amour pour l’être humain et non pas mes titres et mes diplômes qui fait que je suis ici en face de vous pour vous parler de l’être humain. C’est à cause de l’amour de Dieu pour l’être humain, et non à cause de ce qu’il est écrit.
Toutefois, de manière apparemment contradictoire- c’est aussi à cause de ce qu’il est écrit : « Que je parle les langues des hommes et des messagers, si je n’ai pas l’amour, je ne suis qu’un gong retentissant, qu’une cymbale tonitruante »(1).
Les mots, la connaissance intellectuelle (à entendre ici, dans le sens étroit et rationaliste du terme) procèdent de l’amour et non l’inverse. Le logos est important et nécessaire pour parler de l’Éros, mais ce n’est pas par lui, par son intermédiaire que l’on atteint ou qu’on se lie à la Vérité.
Il est une clé qui sert à ouvrir le coffre aux trésors, le cœur mais il n’est ni le trésor, ni le cœur, ni la vérité.
On oublie trop souvent qu’il faut l’utiliser, mais non s’y attacher :
« Pas un yod, pas un signe de la Tora ne passera que tout n’advienne »(2), cependant :
« …la lettre tue, mais le souffle vivifie. »(3).
Colloque Anthropologie et Spiritualité, Université de Sherbrooke, Faculté de Théologie, d’Éthique et de Philosophie, Octobre 2004
Considérations épistémologiques
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