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Trahir, être trahi

Pierre Willequet explore le thème de la trahison en s'appuyant sur de nombreux exemples. Il revisite le livre de Job, donne des éléments de méthode pour pratiquer l'imagination active et nous invite à explorer notre monde intérieur.

Trahir, être trahi - Pierre Willequet Trahir, être trahi Éditions Le Martin-Pêcheur - 224 pages - 13,5 cm x 22cm

Les éléments de présentation ci-dessous sont extraits de l'ouvrage présenté.

Que signifie trahir ?

Trahir impliquerait que ce qui a été "confié" à quelqu'un se voit soudainement "abandonné ou livré" à autrui.

Pour le dire autrement : "Ce que je t'ai confié de plus précieux - car le terme confier n'implique que ce qui l'a été constitue une indéniable valeur, et qu'il s'agit d'un acte de confiance, tu l'as laissé choir, tu l'as rejeté au profit d'un autre."

Abandon et trahison

L'abandon est littéralement assimilé, si ce n'est identifié, à la trahison. Il en spécifie l'essence, il en qualifie l'ignominie. Le traître se détourne impitoyablement, définitivement de l'objet trahi, quelles qu'en soient les conséquences. Il abandonne celui qui s'était pleinement confié à lui, pour un autre. De cette manière, l'abandon caractérise la trahison.

La trahison n'est pas obligatoirement initiatique 

Nombre de personnes venues me trouver ont été littéralement transformées par les épreuves rencontrées, qu'elles soient d'ordre relationnel, professionnel, voire même idéologique. Et certaines ruptures, certains abandons, ont sur le sujet un effet indubitablement initiatique.

Simplement il est hors de question d'affirmer que, dans tous les cas, un tel acte induise nécessairement ce résultat. C'est là un pas que, non seulement je me refuse de faire, mais encore que je dénonce avec toute la virulence possible. Il s'agit a mon avis d'une torsion conceptuelle, d'une véritable forfanterie à laquelle, en aucun cas, je ne souscris. La trahison peut engendrer de tels phénomènes, mais n'est nullement la voie royale vers "l'évolution intérieure" ou "l'élargissement ontologique", car elle peut produire des effets exactement opposes. Il n'y a, de ce point de vue, rien d'automatique ; tout dépend du contexte et des individus impliques.

Un pacte est à la base de toute trahison (explicite ou implicite)
Exemple : la rencontre amoureuse

Il va sans dire que la rencontre amoureuse, sans même évoquer le mariage, induit également ce type de contrat. Celui-ci s'impose de manière exemplaire, formidable, dans la mesure où les protagonistes savent pertinemment que les enjeux les unissant sont de nature périlleuse :

  • périlleuse, parce qu'ils réitèrent, en partie, des liens archaïques dont la vigueur est incommensurable ;
  • périlleuse, parce qu'ils mettent en œuvre des forces internes dont il n'est pas possible de mesurer l'ampleur ;
  • périlleuse, parce qu'ils peuvent éveiller des stratégies protectrices ou d'emprises aux effets dévastateurs ;
  • périlleuse enfin, parce que les "dieux" qui les animent sont capables d'outrepasser, et de beaucoup, les intentions conscientes des partenaires en cas de coup dur.

Trahir consiste à rompre un pacte

En maintes occurrences, trahir consiste à rompre ce pacte pour des motifs strictement déterminés par le moi. C'est même, sans doute, la seule vraie et pertinente définition de ce qu'on nomme généralement, sans trop savoir de quoi l'on parle, l'égoïsme. Ce dernier a ceci de terrible et, une fois encore, de délétère, qu'il corrompt ce qui nous rend humains. [...] C'est bien pourquoi il y est question de destin, dans la mesure où, cette fois, il n'y a réellement aucun choix. L'interdépendance et les contraintes qui lui sont afférentes ne sont pas des réalités abstraites, des bulles imaginaires. Il s'agit au contraire de tissages éminemment concrets, de véritables maillages au sein desquels chacun est inséré avec une intensité et une détermination dont il est difficile de se faire une idée.

Ne pas vouloir reconnaître les conséquences d'un méfait que l'on sait avoir commis

Trahir revient à dire : "A mes yeux, tu es devenu un être pour la mort." Ou encore : "Ce que tu représentes pour moi ne correspond désormais plus à rien." Que le traître ait du mal à endurer le poids d'une telle abjection est parfaitement compréhensible - surtout s'il a, un jour, prétendu chérir celui (ou ce) dont il se détourne. Qu'il tente de se justifier par maints artifices plus ou moins probants également. Mais qu'il continue à nier la portée de ses actes, alors que tout concourt à en démontrer les effets ravageurs, l'est beaucoup moins. Il semble toutefois qu'il s'agisse là d'un phénomène très actuel et, à mon sens, préoccupant : ne pas vouloir reconnaître les conséquences d'un méfait que l'on sait avoir commis.

Le traître scie la branche sur laquelle il est assis

Ce qui est éminemment problématique, dans la mesure où, dupant son prochain, il se raconte à lui-même que cette trame, ce tissu interactif fondé sur le pacte dont il est ici question, il n'y croit pas vraiment. Sinon il s'en abstient : "Si j'en reconnais la nécessité, je ne la mets pas en péril ; je la respecte." Ce n'est pas le discours du traître. Ce que celui-ci profère, et ce dans quoi il s'engage, c'est la contradiction suivante : "Bien que j'aie besoin, pour toutes sortes de raisons, de l'alliance intersubjective sur laquelle je repose - notamment pour toutes les relations à venir dont j'escompte qu'elles ne me trompent pas -, je vais la massacrer." Ou encore : "Bien que j'aie, autant que la personne que je m'apprête à trahir, besoin de cette alliance, et bien qu'au même titre qu'elle j'en sois dépendant, je vais l'anéantir."

C'est là qu'apparaît la dimension vicieuse - au sens du "cercle" - et l'absurde d'un tel geste : le traître fabrique une antinomie qui peut devenir parfaitement inextricable. En attendant de la part d'autrui la reconnaissance du contrat avec lui souscrit, il veut pouvoir, de son côté, s'extraire d'un tel joug. L'impasse est totale.

Le cas particulier de la traîtrise amoureuse

Ainsi, nulle trace dans la traîtrise amoureuse de la moindre notion d'intentionnalité. Il s'agit bien plutôt d'un rapt, d'un enlèvement, auquel le sujet adhère, certes, mais qu'il n'a pas fabriqué ni même voulu. Ces transports sont, la plupart du temps, vécus comme autant de surprises, de révélations. Or, le propre de ces événements, c'est de n'être pas induits, pas "programmés". Sinon, il ne s'agirait ni de surprises, ni de révélations.

Raison pour laquelle, également, le sentiment de culpabilité advient si rarement : l'amant n'a aucune conscience de ce qu'il fait endurer à celui qu'il quitte. Envahi, si ce n'est englouti par la certitude empirique qui s'est emparée de lui, il est intimement persuadé que la seule chose à faire c'est de suivre cette force. De lui obéir.

Dans cette perspective, il n'y a bien sûr aucune notion de faute. Pour y accéder, il lui faudrait pouvoir retrouver ce qui, précisément, lui est momentanément ravi, à savoir sa raison ; son discernement.

L'authentique pardon

L'accomplissement d'un authentique pardon apparaît ainsi nimbé d'une grande complexité. Il implique, dans son sens ultime, que l'on soit capable de réaccueillir l'autre en soi, en tenant compte de la globalité de ce qu'il est. Y compris de ses zones d'ombre, de ses failles et, surtout, de sa capacité à nuire. À "me" nuire. C'est donc un mouvement psychique d'intense introversion, ayant pris en compte le temps nécessaire à la cicatrisation des plaies infligées. Et qui exige de se sentir capable de recueillir, une fois encore, ce qui a failli nous anéantir. Tout l'enjeu du pardon se situe là.

Et si l'individu n'en est pas là, s'il se vit encore trop écorché pour appréhender la réalité de l'autre - toute la réalité de l'autre -, le pardon n'est qu'un vain mot, un précepte vide. Parce qu'il n'existe bien sûr pas de pardon sans risque. Absoudre une faute bénigne est sans enjeu du point de vue psychique. Le pardon réel, engageant, induit forcément une mise en abîme : celle d'être à nouveau en contact, à nouveau réceptacle de ce qui, pour soi, a signifié la mort, et a éveillé le péril létal. Il est une radicale mise à nu, une offrande à la noirceur du monde, un rabotage des défenses et des enveloppes protectrices.

C'est pourquoi il ne peut, en aucun cas, s'agir uniquement d'un acte volontaire, d'une décision. Il y faut également la capacité d'un discernement très aigu de celui que l'on est devenu une fois la blessure reçue. Et la capacité à appréhender, sans concession et en toute loyauté, la façon dont on a pu la métaboliser, la transformer, la digérer. C'est-à-dire l'intégrer. Non pas l'oublier, mais bien l'intégrer : autrement dit, la faire sienne, comprendre que, désormais, elle fait partie de l'économie psychique et du paysage intérieur avec lequel il faut subsister. Analogiquement, on pourrait dire que pardonner c'est reconnaître en soi l'espace suffisant, la texture suffisante, la réparation suffisante pour pouvoir énoncer, avec une conviction certaine, le fameux : "Je te pardonne."

Notre statut de mortel

En devenant "comme des dieux" par le truchement du discernement, de la pensée, de l'anticipation, l'être humain a néanmoins pu commencer à s'imaginer capable de se dégager, de façon définitive, de ce statut mortel. Et l'on observe que, en deçà des promesses d'un au-delà de pure félicité, à certains égards cela fonctionne. [...]

Alors, pourquoi pas l'immortalité ? Pourquoi ne pas vaincre la mort une fois pour toutes ? Pourquoi pas une existence infinie, obtenue par toutes sortes d'astuces technologiques qui nous permettraient d'échapper, définitivement, à ces échéances tellement inacceptables ? Certains en rêvent, bien sûr. 

Le fantasme de maîtrise totale

[...] l'homme est amené à constater que ce fantasme de maîtrise totale, loin d'être totalement illusoire (ce serait trop simple...) est toutefois incapable d'embrasser de façon globale la moindre portion du réel. L'essentiel lui échappe. Le dépasse. Le submerge. Et plus il s'accroche à ses fantaisies omnipotentes, plus elles semblent briller de l'éclat d'une pure vacuité et, surtout, d'une formidable absence de sens. À quoi bon vivre cent cinquante ans si c'est pour s'ennuyer à périr ? Ou vivoter à demi-mort ? À quoi bon confectionner et consommer technologie après technologie, si c'est pour souffrir l'éternel tenaillement du manque ? À quoi bon évoquer à tout bout de champ la croissance, l'augmentation du pouvoir d'achat, si c'est pour évoluer dans un monde invivable, saturé de bruit, d'objets stupides et d'une stupéfiante laideur ?

Kafka, Hesse, Zorn ou Shimazaki décrivent l'effondrement interne

Des auteurs comme Kafka, Hesse ou, plus proches dans le temps, Zorn ou Shimazaki, décrivent à merveille l'effondrement interne subi par celui qui rencontre le néant existentiel, là où il s'était construit un monde propret et gentiment entouré des douces murailles de la raison, du confort et des croyances.

Un tel effondrement est un trépas. Il dénonce le fantasme de mainmise sur les choses comme étant parfaitement vain. Il le met en perspective et en relativise, de manière radicale, l'intelligence.

Cet affaissement, que l'on rencontre de plus en plus fréquemment en cabinet, notamment auprès des plus jeunes - impliqués comme jamais dans des activités professionnelles dont leur sagacité perçoit instantanément l'inanité -, peut survenir sans facteur déclenchant particulier, comme il peut le faire suite à une rupture, à un accident fortuit ou un syndrome d'épuisement professionnel (le trop fameux burn-out). Peu importe. Le fait est que, lorsqu'il advient, c'est tout l'horizon conceptuel, ce sont les valeurs les plus fondamentales qui, soudainement, sont affectées et remises en question. [...]

C'est alors que peut advenir la conscience de la transcendance. Qui correspond, à l'heure actuelle, à une dévastation narcissique. À un ébranlement ontologique à l'occasion duquel le sujet peut, littéralement, se retourner.

Les notions de péché, faute, chute ou rédemption sont toujours prégnantes

[...] pour le citoyen lambda, tout ce qui a trait à la religion n'est plus qu'un amas de vieilleries anachroniques tout juste bonnes à se retrouver à la casse. C'est évidemment sans compter sur la dimension stratifiée de la psyché, dont on constate, en situation clinique, qu'elle se réfère souvent de manière bien plus tenace aux couches et systèmes les plus enfouis, plutôt qu'à ceux qui affleurent à la surface actuelle. 

Et que des notions telles que le péché, la faute, la chute ou la rédemption sont toujours extrêmement efficaces, prégnantes, bien que masquées, dans nos conceptions ou nos agissements. [...] Elles continuent de sourdre, à bas bruit, au fond de nos êtres, comme autant de courants sous-jacents à ce que nous pensons être la modernité, la nouveauté, l'inventivité contemporaines.

Si le sort s'acharne sur quelqu'un, c'est qu'il s'est « mal » comporté

[...] si le sort s'acharne sur quelqu'un, c'est que - forcément - il s'est « mal » comporté. On en veut pour preuve les innombrables interprétations du genre, associées aux maladies somatiques, cancers, maladies cardiaques et autres AVC, dont on s'entête à vouloir détecter, à tout prix, l'étiologie par maintes divagations autour de la responsabilité du patient. Et de ses comportements délictueux. Ce qui permet au commentateur de hocher la tête d'un air contrit en assénant le trop fameux : "Ce n'est pas vraiment étonnant, avec la manière dont il menait sa vie..."

La personne souffrante exige une explication. Le sujet fracassé veut savoir la cause de ses déboires. Et l'automatisme qui les fait se tourner vers la culpabilité est à ce point ancré dans nos psychés, qu'il n'est pas abusif de dire à ce propos que l'on rencontre là un véritable marqueur civilisationnel.

Une des principales tâches de la conscience

[...]  il ne semble pas abusif d'avancer qu'une des principales tâches de la conscience est d'être capable d'identifier les excès qui lui sont infligés, ou exigés, par des sommations internes, de nature pulsionnelle ou archétypale. À partir du moment où elle peut les démasquer dans toute l'étendue de leur démesure - en d'autres termes, dans leur inadéquation relativement aux données réelles -, elle commence à en atténuer l'hégémonie et l'emprise. Ce qui n'est tout de même pas rien. Car, ne nous y trompons pas : toute forme de pathologie révèle l'excès d'un monde fonctionnel ou comportemental érigeant ses projets au rang d'impératif, et exigeant du reste de la psyché une soumission sans faille. 

De ce point de vue, je rejoins pleinement le constat jungien selon lequel la prise de pouvoir par certaines portions de l'être (en tout état de cause, des "complexes"), au détriment d'autres, est la marque même de leur hubris [démesure] et signe, de façon claire, une forme patente de dysfonctionnement. On en veut pour preuve n'importe quelle addiction, aussi triviale soit-elle, exigeant du sujet un véritable asservissement, aliénant et mobilisateur d'une bonne part de son bagage énergétique.

L'imagination active, sa finalité

Il apparaît donc fondamental d'insister sur le fait que l'imagination active se réalise, avant tout, sous forme d'échanges langagiers. Ceux-ci renvoient, sous nos latitudes, de manière évidente à la figure de Socrate et à ce qui a été communément appelé le dialogue socratique [...] 

[...] la démarche a pour finalité un indubitable accroissement des perspectives égotiques. En d'autres termes, elle permet au sujet une prise en compte des écartèlements dont il est l'objet et, surtout, de commencer à admettre que ces derniers sont tout sauf morbides. A rebours du prêt-à-penser collectif qui verrait dans toute expression d'ambivalence le signe avéré d'une forme de défaillance personnelle, force est d'admettre que celle-ci est probablement ce qui caractérise, de façon certaine, une psyché tout à fait "saine". C'est-à-dire ouverte, pour ne pas dire "offerte" à ses propres contradictions - contrairement à celle du pervers dont l'objectif, permanent et ultime, est d'expulser de lui toute forme, même minime, de douleur et/ou de conflit interne.

L'imagination active : une formidable prise de risque

C'est donc une formidable prise de risque qui est demandée à celui qui se lance dans cet exercice, dans la mesure exacte où ce qu'il va rencontrer est de l'ordre strict de l'imprévisible et de l'inconnu. On se retrouve ainsi dans un projet de non-maîtrise, d'ouverture et d'acceptation. Autrement dit, d'élargissement psychique. Indéniablement.

De cette manière, l'imagination active a pour objectif essentiel, premièrement, de se rencontrer soi-même dans toutes les dimensions de son être, en les laissant émerger par imprégnation, patience et recueillement. Ces dimensions surgissent et s'expriment, parce que nous les laissons surgir et s'exprimer. Elles parlent et rugissent parce que nous sommes à l'écoute de ce qu'elles ont à dire. Elles viennent nous interpeller de leur démesure ou de leur folie parce que nous sommes d'accord de tolérer ce type d'interpellation. 

Sans cela, la situation est claire : elles effectuent leur travail à bas bruit, prennent toute la place, s'imposent insidieusement à chacune de nos pensées, de nos émotions et de nos actes, à l'insu total de celui qui n'en est que l'objet, et non point l'interlocuteur.

Table des matières

Table des matières


PREMIÈRE PARTIE
Phénoménologie de la trahison

Chapitre I
Le propos de Hillman
Discussion
La logique initiatique

Chapitre 2
Le spectre de la mort et son rapport au pacte
Les justifications égotiques
Les justifications passionnelles

Chapitre 3
Répercussion de l'acte sur la psyché
La mortification
L'effroi, la panique
La rage
Le pardon 

DEUXIÈME PARTIE
Job ou le paradigme de l'homme trahi
Introduction
Le destin de Job 

Chapitre 4
Questions soulevées par le récit
L'entre-deux
La perte inévitable
Le sentiment de trahison ou la confrontation entre le surmoi et « Dieu »
« Dieu » peut-il trahir ? 

Chapitre 5
De la nécessité du dialogue (intérieur)
Éléments de méthode
L'imagination active dans le livre de Job
Les arguments développés par les « amis » de Job
Silence de la divinité
Conséquences pratiques 

Épilogue : lorsque la divinité crie

Bibliographie

Pierre Willequet

Pierre WillequetDocteur en Psychologie et diplômé de l’Institut C.G. Jung de Zurich, auteur de nombreux ouvrages, il exerce en France près de Genève. Il participe au programme de formation des analystes proposé par L’antenne romande de l’Institut Jung de Zurich.

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