Psychologie et vie religieuse
« Dès les premières pages de Psychologie et Alchimie, Jung écrivait très clairement, sans avoir peur des risques qu'il prenait de la sorte, que '"l'âme possède naturellement une fonction religieuse (...) et que la tâche principale de toute éducation de l'adulte est de faire passer l'archétype de l'image divine, ou ses émanations et ses effets, dans la conscience".
Se référant explicitement à Maître Eckhart quand il disait : "Ce n'est pas au-dehors mais à l'intérieur : tout à l'intérieur", Jung proposait ainsi "d'observer patiemment ce qui se passe en silence dans l'âme", dans la mesure où tout homme a par nature "dans son âme propre quelque chose qui peut croître".»
[...] Dans ce livre « Jung se confronte au christianisme - soit en s'inscrivant dans les grands courants de la gnose avec les Sept Sermons aux Morts qu'il place sous le patronage de l'Alexandrin Basilide, soit dans des échanges très serrés et courtois avec des religieux et des théologiens, comme dans le texte proprement dit de la Vie symbolique ou les lettres qu'il envoie à un pasteur protestant ou à un carme catholique : on pourra y voir au travail toute la puissance de sa réflexion, mais aussi le poids de l'angoisse qu'il a toujours ressentie - et d'autant plus comme thérapeute - devant l'insondable mystère de l'existence du mal ». (Extrait 4eme de couverture)
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