Aurora consurgens est à l'origine le titre d'un traité alchimique attribué à St Thomas d'Aquin et redécouvert par C.G. Jung. La qualité exceptionnelle de cet ouvrage décida Jung à en faire en quelque sorte le couronnement de son oeuvre alchimique : il demanda à M.-L. von Franz d'en préparer la publication, avec une traduction et un ample commentaire. L'ensemble est devenu, dans l'édition originale, le tome III du Mysterium conjunctionis de C.G. Jung.
L'alchimie est ici présentée dans sa véritable nature, comme la réalisation d'une conscience supérieure (du Soi), comme l'Aurore, connaissance et sagesse mettant fin aux ténèbres (de l'inconscience). Cette oeuvre est le fruit des noces intérieures, d'où la large place donnée à l'amour, en des termes empruntés le plus souvent au Cantique des cantiques.
Grâce au éclaircissements magistraux de M.-L. von Franz, les découvertes de Jung sont ainsi mises en plein relief, comme la réouverture du "chemin occidental" menant au secret intemporel de l'individu.
L'aventure alchimique de C.G. Jung et de sa collaboratrice se clôt ainsi, au déclin de l'ère de la raison limitée à elle-même, par la résurrection et l'élucidation d'un ouvrage animé d'un puissant souffle lyrique et prophétique, placé sous le nom d'un des fondateurs du rationalisme moderne.
Aurora consurgens est le tome 3 du Mysterium conjunctionis de C.G. Jung :
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