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Entrée en matière

Yves Buisson, praticien jungien au long parcours de vie, souligne la nécessité de reconnaître et d’assumer les paradoxes de l’existence humaine pour atteindre une conscience plus profonde et une véritable liberté individuelle.

Éditions Terre Noire

Les extraits ci-dessous donnent le ton de l’ouvrage :

Regarder l’abîme

« Il n’y a pas d’héroïsme à « regarder l’abîme », mais plutôt une exigence intérieure qui s’impose à, et dépasse, celui ou celle qui s’en trouve dépositaire, et peut-être même un besoin, une tendance propre à l’abîme de s’auto-considérer, et solliciter l’humain à cette fin quitte à le bousculer sans excessif ménagement.

Mais imaginer alors une acception de la libido comme énergétique psychique qui se transcende, se déploie dans un antagonisme créatif jusqu’à la perspective de l’esprit en devenait impensable, Jung ne récoltant en ces temps-là qu’une audience confidentielle.

Sans le déposséder de l’ombre qu’il a porté comme tout humain, mais pour sa part en s’y confrontant réellement, la pensée dont il avait osé être le porteur a fait l’objet de maintes tentatives d’invalidation par des ragots carburant aux fantasmes inconscients de leurs colporteurs, qui trouvaient là un support à leurs projections morbides. » p. 14

La toute-puissance

« La toute-puissance, ça concerne tout le monde, on y est tous passés au cours de notre développement précoce et on s’efforce souvent de s’en détacher progressivement, bon gré mal gré. » p.86

« Un écho possible du livre de Job, analysé entre autres par C.G. Jung, T. Negri et A. de Souzenelle, est effectivement que la toute-puissance n’a pas de compte à rendre, mais que l’homme n’en pense pas moins, même s’il « met sa main sur sa bouche », s’il accepte sa situation limitée. » p. 73

Quelques citations

« Il est évidemment possible de vivre comme absurdité ce dans quoi on ne perçoit pas de ligne de cohérence, mais aussi de forcer du sens à exister devant l’incompréhensible. » p. 122

« Être en permanence en train de réparer les anciennes blessures est le plus sûr moyen de se fermer au nouveau. » p. 140

« C’est le Moi seul au monde, imbu de lui-même, qui est susceptible d’être submergé par l’aspect ravageur du sacré, avec lequel il a perdu ou négligé, ou pas encore connecté, la capacité d’entendement symbolique. » p. 140

« Dans la mesure où ce que je mets en œuvre dans ma vie est congruent avec ce qu’elle m’a ouvert comme expérience, alors elle prend sens. » p. 171

Genèse du livre par Yves Buisson

Ayant été aux prises avec un pervers narcissique que j’avais initialement pris pour un ami, j’ai dû trouver une tangente pour ne pas me laisser gagner par la violence induite, sombrer dans le passage à l’acte.

M’étant aperçu, dans ses regards et attitudes, de ce que ses manigances lui procuraient une jouissance, j’ai commencé à interroger cette formule « jouir sans entraves » que j’avais proférée quelques années auparavant.

Pendant trois ans, à tout moment, le jour ou la nuit, je notais les idées de passage, sans ordre ni projet précis. Petit à petit, reportant régulièrement mes notes dans un fichier, j’ai vu apparaître un fil conducteur, un texte qui en est arrivé à ces 180 pages, d’une traite et sans chapitre.

Je me suis avéré de ce que les provocations de ce pervers m’avaient finalement poussé à m’extraire d’une forme de naïveté protectrice qui me collait depuis l’enfance, et à transformer ma perception de l’humain, accueillant la conflictualité fondamentale.

Il s’agit alors là d’une sorte de « droit d’inventaire » sur les idées émises par ma génération il y a quelque cinquante ans, écrit bien plus tard dans une perspective jungienne, que j’ai voulu sans section en chapitre, comme une rivière qui s’écoule.

L’écriture est, parfois, une dynamique autonome, qui guide la main qui la révèle plus qu’elle ne se laisse guider par elle.

J’ai décidé de clore ce texte le jour de mes 70 ans, et de le proposer à diverses maisons d’édition, qui m’affirmaient en retour de l’intérêt de mon écrit qui ne correspondait malheureusement pas à leur ligne éditoriale. Jusqu’à ce que je rencontre Terre Noire. Et voici.

 

Éditeur : Terre Noire – Collection Transmutation – 2024 –  176 pages – ISBN 9782487519008 – 15 x 22 x 1,2 cm

 

Yves Buisson

Né à l’équinoxe d’automne 1948, Yves Buisson a été tour à tour adolescent fugueur, vagabond parfois lointain, chevrier-fromager, patient puis psychothérapeute d’approche corporelle-émotionnelle, éducateur-animateur, acteur de prévention sanitaire (saturnisme), psychopraticien jungien.

Ces expériences l’ont confronté à des rencontres, agréables ou non, lui ont donné des regards évolutifs sur la vie, et l’ont amené à écrire.


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