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Discussion avec Jean-François Alizon sur Opicino de Canistris

Rachel Huber nous propose, dans cet échange avec Jean-François Alizon, d’explorer le cas d’Opicino. Ce personnage fut au cœur d’un séminaire méconnu de C.G. Jung à Eranos.

Pour qui souhaite vivre sa relation à Dieu dans la tradition chrétienne aujourd’hui, l’actualité mondiale et européenne ne rend pas la chose aisée. En effet, la chrétienté traverse une crise de confiance profonde, exacerbée par des allégations d’abus multiples, impliquant souvent des figures d’autorité au sein des églises. Ces révélations viennent entacher non seulement les institutions, mais aussi et surtout le chemin vers le divin pour ceux qui s’y rattachent.

C’est dans cet environnement troublé que l’œuvre de Jean-François Alizon, notamment son ouvrage Jung et le Christianisme, offre un éclairage intéressant. Alizon s’appuie sur la psychologie des profondeurs de Carl Gustav Jung pour repenser la relation individuelle à la spiritualité chrétienne. Cette approche permet d’appréhender la foi non pas seulement comme un héritage institutionnel, mais comme un espace de rencontre intérieure avec le divin, libéré de certaines limitations dogmatiques.

Du point de vue clinique, il est intéressant d’analyser les conséquences d’un discours dissociatif entre les valeurs que le clergé est censé véhiculer et les actes qu’il pose. Évidemment, cette dissociation n’est pas exclusive à l’Église ; elle impacte également tout un chacun dans divers domaines, entraînant des crises de confiance et des luttes identitaires qui résonnent au-delà des murs de toute institution.

Entrons dans le vif du sujet :

Rachel Huber : Jean-François, vous avez, il y a 7 ans, dans le numéro 146 des Cahiers jungiens de psychanalyse, consacré une reprise et un approfondissement de l’analyse d’Opicino de Canestris, clerc du Moyen Âge, débutée par Carl Gustav Jung. Quelles ont été vos motivations à l’écriture de cet article ?

Jean-François Alizon : En 2015, les éditions Zones Sensibles de Bruxelles ont publié un livre très étonnant, Dialectique du monstre, écrit par l’historien Sylvain Piron, directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. On y trouve l’analyse d’un recueil de dessins et de textes réalisés dans les années 1334-36 par un prêtre italien employé à la cour des papes à Avignon.

Les grands parchemins qui les contiennent sont conservés au musée du Vatican. Ils nous racontent comment ce clerc a vécu un épisode psychotique, et comment ce travail de dessin et d’écriture, en mettant en scène des figures monstrueuses et souvent pornographiques, lui a permis de refaire surface, et d’accéder à une vie spirituelle plus profonde. Cette démarche entièrement personnelle n’était pas destinée à être connue d’autrui.

Jung, dans sa traversée du désert des années 1913-1916 a fait une expérience comparable, en élaborant ses fantasmes, et en s’y confrontant. Son Livre Rouge montre que cette plongée en lui-même a été fructueuse, alors qu’elle n’était pas accompagnée par un thérapeute. Par la suite, il a encouragé certains de ses patients, en fin d’analyse, à se lancer dans la même plongée, qu’il a nommé imagination active.

J’ai personnellement beaucoup pratiqué ce travail, et le cas d’Opicino m’a beaucoup touché. Il montre que l’imagination active peut avoir une valeur thérapeutique supérieure à celle du sinthome lacanien (une modalité d’organisation du sujet, par exemple une œuvre artistique, qui lui permet de se tenir debout) et qu’elle ouvre à une dimension spirituelle.

Pouvez-vous préciser le contexte, si particulier, de ce séminaire de C. G. Jung ?

Une lettre de Jung du 1er août 1936 montre qu’il avait pris connaissance du cas Opicino. Mais il ne l’a pas étudié de façon approfondie, il se consacrait à d’autres ouvrages. En 1943, alors qu’il était en pleine élaboration de Mysterium Conjungionis, il est invité à participer à un séminaire d’Eranos sur les cultes solaires. II a improvisé sur ce thème, à partir de quelques notes, et il a terminé en montrant les copies des dessins étranges d’Opicino, en concluant que la psychose avait broyé leur auteur.

L’organisatrice des séminaires n’a pas jugé utile d’ajouter cette conférence aux Annales d’Eranos, seules des notes d’auditeur en ont gardé la trace. Il semble que dans sa lecture trop rapide des documents, Jung n’a pas vu qu’Opicino dans une sorte d’autobiographie, à la fin de sa vie, indique que la Vierge Marie lui avait permis de « restaurer les richesses spirituelles qu’il avait dissipées depuis son adolescence ». Et donc que son niveau de conscience s’était élevé et qu’il avait guéri grâce au contact avec l’archétype. En particulier, la crise lui a fait perdre l’usage de la main droite. Or après l’épisode, « cette main droite a dessiné toutes ces images sans aide humaine ».

A votre avis, qu’est-ce qui a interpellé Jung dans le cas d’Opicino ?

Dans mon article, j’ai donné un résumé des notes prises lors du séminaire de Jung d’après leur traduction anglaise intitulée The Solar Myths and Opicinus de Canistris. Notes of the Seminar given at Eranos in 1943, de R.S. Kluger et A.von Keller. D’après ces notes, Jung comprenait le soleil comme un symbole vivant de l’illumination de la conscience. Pour lui, les cosmogonies sont des mythes de l’avènement à la conscience.

La lumière se dresse devant l’obscurité de l’inconscience et des démons qui la peuple. Les cultes solaires rendent hommage à cette lutte et célèbrent la victoire de l’astre. Les dessins d’Opicino montrent les démons en action et pour Jung son combat était celui des dieux solaires contre les monstres. On connaît l’importance de la confrontation avec l’ombre dans la démarche jungienne, ce cas lui en offrait une très belle illustration.  

Comment les dessins d’Opicino, illustrant une lutte entre ses obligations religieuses et ses pulsions obscures, révèlent-ils une conception du mal antérieure au péché originel, et quelle est l’importance de cette représentation dans la compréhension de la psyché humaine selon Jung ?

Pour décrire l’origine du mal, les religions anciennes se fondaient sur plusieurs types de cosmogonies. Le plus ancien correspond au mythe babylonien, où le dieu solaire vainc le monstre marin, ce qui permet la fondation de l’univers. Ce mythe trouve une correspondance dans l’état dissocié de la schizophrénie, qu’Opicino illustre par ses dessins où les monstres se déchaînent et où Satan lui-même apparaît avec sa barbe de bouc.

Pour Jung, Opicino est pris entre les obligations de son état religieux et les puissances de l’ombre. La figure du pape lui apparaît, avec un visage en forme de soleil, pour contenir la part pulsionnelle. Comme Freud, Jung mettait la psychose en relation avec un état pré œdipien, où l’accès à la culpabilité est difficile, car à ce stade, le moi n’est pas encore assez construit.

Donc pour Jung, Opicino est pris dans un conflit qui le dépasse : son erreur a été de croire que l’ombre terrible avait son origine dans le corpus mysticum de l’église, et de chercher à contenir le conflit à l’intérieur de ce corpus mysticum. Et il conclut d’une phrase : « Naturellement, il a été broyé ». Or, pour Jung, l’ombre terrible, le Léviathan, réside bien dans la psyché humaine, au fond de l’inconscient collectif qui vit au fond de nous. Le moi doit pouvoir être assez conscient de ces énergies destructrices, et savoir qu’au bout du compte, seul une énergie plus forte pourra être capable de les contenir, celle du Soi.

L’image du pape a manifestement joué ce rôle pour Opicino, il fait souvent référence à Benoit XII, consacré en 1335, juste au moment de la rémission de la crise psychotique.

Comment le rêve d’Opicino de la Vierge joue-t-il un rôle clef dans sa réconciliation avec une figure maternelle archaïque, et de quelle manière ce rêve a-t-il façonné son processus d’individuation et sa réintégration dans la société, après son épisode psychotique de 1334 ?

« Il a été broyé » : cette conclusion rapide de Jung ne tient pas compte du fait, évident d’après les écrits d’Opicino, que celui-ci avait en fait une forte personnalité, dotée d’une vaste culture. J’ai été amené à élaborer une autre hypothèse, à partir d’un rêve fait par lui après sa maladie. Il y voit la Vierge Marie, l’air triste, tenir l’enfant sur ses genoux, et lui rendre « la force redoublée de son esprit ».

On pourrait juger cela un peu présomptueux de ma part. Mais Jung n’avait pas eu ni le loisir ni la possibilité de déchiffrer les multiples notes en italien ancien qui jalonnent les dessins et le morceau d’autobiographie, dans une graphie problématique. Le grand mérite du livre de Sylvain Piron est de nous donner accès à ces textes en français. 

Les textes d’Opicino témoignent d’un profond attachement à sa mère et d’un complexe maternel. Il renonça à entrer dans un ordre religieux pour ne pas s’éloigner d’elle. Et il avoue : « Apprendre la mort de ma mère fut pour moi le vrai sevrage. ». Il eut une vision de la Vierge à l’âge de 5 ans. La ville, symbole maternel, intervient souvent dans ses rêves. Je donne, dans mon article, un tableau clinique beaucoup plus détaillé.

Opicino, comme certains sujets psychotiques particulièrement bien compensés, avait développé des comportements obsessionnels comme stratégie adaptative. On voit comment le rêve évoqué plus haut lui permet de sortir de sa crise : l’image du rêve restitue un lien archaïque avec l’image maternelle, qui lui rend l’usage de la main droite.

Jung disait que le lien retrouvé avec l’archétype guérit. En un mandala spectaculaire, la figure de la Vierge-mère lui apparaît au centre de quarante cercles concentriques. Elle lui permet de ne plus projeter son image de mère sur l’Eglise, et de sortir d’une attente affective où il est déchiré par les tensions au sein de l’institution. Son image de Soi a trouvé un point d’appui intérieur. Opicino peut reconstruire sa destinée, dans une relation plus sereine avec ses collègues.

Je vous cite : « Le travail commence par l’introversion de la libido. Il n’a « qu’une compréhension sauvage des mots », les mots ont perdu leur sens usuel, il est plongé, comme Jung dans le liber primus du Livre Rouge, dans la perte du sens, sous l’action de l’esprit des profondeurs. » Pouvez-vous nous parler plus en détail de cet esprit des profondeurs ?

L’expression est de Jung, elle désigne une énergie qui monte de son inconscient pour remettre en question sa vie gouvernée par l’esprit du temps. Il avoue en effet : « J’ai marché pendant de longues années jusqu’à ce que j’oublie que je possède une âme. ». Livre Rouge, texte seul, p. 153. 

L’esprit des profondeurs lui montre que les références extérieures sur lesquelles sont établies sa vie consciente sont caduques et qu’il doit suivre sa vérité intérieure. Cette puissance instinctive et sauvage venue de sa vérité intérieure vient bousculer ses certitudes, et son ambition d’être « un guide aux idées abouties ». Dorénavant, il ne devra plus se fier à sa raison toute puissante, mais au « savoir du cœur ».

De même, l’expérience d’Opicino confronté aux conflits intérieurs et extérieurs, induit une mort symbolique qui le prive de sa main droite, celle qui exprime son rôle social. Il devra maintenant suivre cette main retrouvée, mue désormais par une autre volonté que celle de son moi désemparé. Celle de son Soi, symbolisé par la Vierge à l’enfant.

En quoi l’expérience vécue d’Opicino anticipe-t-elle le concept d’imagination active, que Jung théorisera plus tard, et comment ses œuvres éclairent-elles notre compréhension de cette pratique psychologique ?

Dans l’expérience de l’imagination active, comme Jung l’a décrite, le moi a une attitude active vis-à-vis des fantasmes qui lui apparaissent. Au contraire de l’attitude psychotique pathologique, où le moi se dissout face à l’autre en soi, le moi réagit, et contient l’affect, il fait face, ce qui lui permet de comprendre et d’intégrer l’énergie inconnue. Il est aidé en cela par le Soi, qui travaille en sous-main.

Dans l’expérience d’Opicino, nous trouvons de nombreuses images où il contient les personnages monstrueux dans des formes géométriques, carrées ou rondes. Ou dans des cartes géographiques, comme pour les ramener à du connu, du terrestre. L’énergie se trouve alors domestiquée. Ensuite, il annote ces dessins pour leur donner du sens, pour s’en désidentifier. Enfin, il écoute ses rêves, qui sont à l’époque souvent considérés comme envoyés par Dieu, dont l’image est, pour Jung, celle du Soi.

Le fait de dessiner les fantasmes a été repris par Jung lui-même, et l’engouement actuel pour l’art thérapie ou le jeu de sable inspirés par son œuvre montre que cette pratique peut être importante pour tout un chacun. L’expérience d’Opicino montre qu’il ne suffit pas de dessiner, mais que l’élaboration autour des fantasmes est importante pour la construction du moi, qui doit apprendre à faire face à son ombre et à l’intégrer. La pierre de touche reste la capacité de se relier à notre source intérieure archétypique qui est la matrice de notre être.

Cette source s’exprime par images, et par les émotions qui les sous-tendent. L’expérience s’est déroulée sans le secours d’un thérapeute, mais on sait que lors de l’année de rétablissement qui a suivi sa mort symbolique, il a été très entouré par ses collègues de la cour des papes. La présence humaine aidante est essentielle dans cette expérience, car l’univers intérieur peut être d’un froid de glace, et les affrontements très rudes.

L’expérience d’Opicino, qui se confronte à ses opposés intérieurs après avoir perdu puis retrouvé l’usage de sa main droite, préfigure déjà ce que Jung développera plus tard sous le concept de fonction transcendante, facilitant ainsi l’intégration et la transformation de ses conflits internes. Comment cette dynamique se manifeste-t-elle dans ses œuvres, et quelles en sont les implications pour notre compréhension de la psyché ?

Opicino pouvait affronter ses démons en les contenant. Il fait face à l’expression de son désir, en lui donnant des limites. Et l’objet de ce désir, c’est profondément sa mère biologique. En se tournant vers la mère divine, il peut s’approprier son désir archaïque en le spiritualisant.

Jung dans ses écrits de jeunesse a longuement analysé cette métamorphose du désir, aussi bien pour le Pasteur d’Hermas, que pour les émois de la jeune miss Miller. La puissance du désir reste la même, mais il acquiert un sens positif, constructif parce qu’il relie le moi à l’archétype guérisseur. Il peut être alors vécu dans sa plénitude, restaurant ainsi la puissance de la vie en nous. La psyché est donc pourvue d’un organe de transformation qui s’exprime par les images religieuses que l’humanité a toujours produites.

Nous devons trouver nos images, en nous reconnectant à leur source profonde et à leur puissance. D’un côté, l’institution ecclésiale a été la cause de la maladie d’Opicino, en l’exposant aux conflits, de l’autre, elle lui a fourni par l’image de la Vierge-mère le dispositif symbolique qui lui a permis de retrouver le chemin de la vie.

Enfin, j’aimerai clore cette discussion en partageant avec vous une partie de la restitution d’une interview de Marie-Madeleine Davy, sous le micro de Bernard Latour, pour les émissions JUNG ou la totalité de l’Homme futur, radiodiffusée en 1970, soit neuf ans après le décès de JUNG, sur l’ORTF.

Elle m’avait émue. Quel est votre sentiment ?

« L’homme a sa propre capacité. Dans la mesure où l’homme devient libre, où l’homme devient soucieux de sa sagesse, où l’homme accepte de ne pas emboîter le pas d’un autre, de ne pas demander conseil, on pourrait dire que là il y a de l’orgueil. Vouloir faire son chemin soi-même, ne pas se référer à autrui, ne pas demander aux philosophes ou aux théologiens l’enseignement à l’égard de dieu, c’est une fausse route ? Je dirais non.

Que la vérité soit une, que le Dieu soit un, je n’en doute pas, mais en me découvrant moi-même, je découvre un des aspects de dieu, celui qui me convient. L’attribut, en quelque sorte, que je peux non pas penser, mais avec qui je peux avoir des relations justes, des relations exactes.

Dieu est-il mort ? Comme l’a dit Nietzsche. Non, dieu n’est pas mort, dieu ne peut pas mourir : ce qui est mort et fort heureusement, c’est le dieu inféodé à une société, à une civilisation. Ce dieu-là est mort. Et l’homme doit s’en réjouir, car le dieu intérieur il ne peut pas mourir. Le dieu intérieur, à toutes les époques, dans tous les pays, dans toutes les civilisations, ce dieu-là était rencontré. »

Peut-être établirez-vous là un lien avec votre conférence sur le Tabernacle spirituel ?

Je trouve ce texte de Marie Madeleine Davy assez prophétique, vu la vie religieuse des années 1970. J’aimerais le rapprocher de ce passage du Livre Rouge de Jung :

« Ce n’est pas une doctrine, pas un enseignement que je vous donne. D’où tirerais-je le droit de vous donner des leçons ?  Je vous révèle le chemin de tout être humain, son chemin mais pas votre chemin. Mon chemin n’est pas votre chemin, je ne peux donc pas vous instruire. Le chemin est en nous, pas dans les dieux, ni dans les doctrines, ni dans les lois. C’est en nous qu’est le chemin, la vérité et la vie.» Livre Rouge, Texte seul, p. 147

En reprenant les paroles du Christ, qui se voulait être lui « le chemin, la vérité et la vie » (Jean, 14,6), Jung ouvre la voie à une nouvelle forme de vie religieuse, où la vérité ne peut venir que de l’être profond qui nous habite. L’apôtre Paul l’avait déjà un peu anticipé en proclamant que le Christ vivait en lui. Mais avec Jung, un pas supplémentaire est franchi, car dans la rencontre avec le dieu intérieur, le Soi, nous faisons face à une réalité inconnue, non balisée par des siècles de prédication et d’élaboration religieuse.

Nous sommes placés devant le mystère, et c’est à la fois effrayant et profondément exigeant, mobilisant. Heureusement, Jung nous a légué cet outil merveilleux qu’est l’imagination active. Elle peut nous mettre en contact, par différentes voies, avec la dimension divine, elle la rapproche, elle lui donne une voix et un visage… humain. Elle nous aide à construire en nous cet espace dédié au divin, un espace sacré qui nous sauve de l’invasion du concret et du profane, en nous mettant en relation avec le divin. Nourri, aimés profondément, nous pouvons alors nous tourner vers les autres.

Propos recueillis par Rachel Huber – Janvier 2025

Jean-François Alizon

Jean-François Alizon est titulaire d’une maîtrise en théologie protestante de l’Université de Strasbourg, avec un mémoire de théologie de l’Ancien Testament. Puis, après des études musicales à Strasbourg et à Bâle, il est nommé en 1975 professeur de flûte au Conservatoire de Strasbourg et mène une carrière de concertiste.

Parallèlement et en résonance avec sa réflexion théologique, il étudie l’œuvre de Carl Gustav Jung de façon approfondie dès les années 1980. Il a été président de 2012 à 2015 de l’association jungienne de Strasbourg.

Il donne de nombreuses conférences, et anime des groupes de lectures de l’œuvre de Jung, qu’il éclaire de son expérience personnelle et de son chemin intérieur. Il est l’auteur d’un livre de pédagogie musicale.

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