C.G. Jung expose ses théories sur la fonction, l’origine, la nature et les causes des rêves.
Les rêves
Pour Jung les rêves compensent ce que nous laissons dans l’ombre pendant notre vie éveillée. Ils sont le repère le plus visible des manifestations symboliques de l’inconscient.
Le rêve est à la fois un médiateur et une représentation théâtrale mettant en scène la situation du rêveur telle qu’elle est perçue au niveau de l’inconscient.
De l’antiquité à nos jours
Depuis l’antiquité on a théorisé et commenté au sujet des rêves. Dans Psychologie et religion Jung cite Benoit Perrier (fin du XV° siècle) qui dénombre 4 causes de rêves :
- Un dérangement physique,
- Un trouble émotif ou passionnel,
- Une intervention démoniaque,
- Un cadeau de Dieu.
Freud est un pionnier et renouvelle l’interprétation des rêves. Pour Jung, dont l’interprétation diffère de celle de Freud, le rêve est un phénomène naturel ne procédant pas de la volonté. Le rêve dit ce qu’il a à exprimer, tout simplement et sans artifices, à partir des symboles qu’il véhicule.
A l’origine des rêves
Jung s’interroge sur les causes et les conditions qui sont à l’origine du rêve :
- Causes somatiques et environnementales,
- Événements psychiques, y compris dans l’entourage du rêveur,
- Événements passés,
- Anticipation de contenus psychiques futurs.
Jung attire aussi l’attention sur le fait que le rêve n’est jamais une répétition. Il transforme les apports de l’inconscient avant de les restituer.
Une partie des textes et des citations sont extraits de la page Fonctions et études des rêves.