Ce mandala, a été commentée plusieurs fois par Jung, sans qu'il précise qu'il en est l'auteur :
"Au centre, la lumière blanche brillant au firmament. Dans le premier cercle, des semences de vie protoplasmiques; dans le second, des principes cosmiques en rotation, contenant les quatre couleurs primaires; dans le troisième et le quatrième, des forces créatives opérant vers l'intérieur et vers l'extérieur. Aux points cardinaux, des âmes masculines et féminines, elles-mêmes réparties en âmes lumineuses et âmes obscures."
Commentaire sur le Mystère de la Fleur d'Or, Albin Michel, 1979, p 98.
Dans une lettre adressée le 21 mars 1950 au Dr Raymond Piper, à propos de ce mandala, Jung indique :
"Son élaboration représente une première tentative, inconsciente, pour rétablir un ordre alors que le sujet était sous l'emprise d'émotions provoquées par un déferlement de contenus inconscients."
A la fin de cette lettre Jung ajoute :
"Le musée Guimet à Paris possède aussi un certain nombre de pièces d'une extraordinaire beauté."
Correspondance 1960-1954, Albin Michel, 1994, p 22.
"Au centre se trouve une étoile. Le ciel bleu contient des nuages dorés. Aux quatre points cardinaux nous voyons des silhouettes humaines : en haut un vieil homme en contemplation, et en bas Loki ou Héphaïstos avec une chevelure flamboyante, portant dans la main un temple. A droite et à gauche, deux silhouettes de femmes, l'une sombre et l'autre claire.
Ainsi sont indiqués quatre aspects de la personnalité, ou encore quatre figures archétypiques qui se situent pour ainsi dire à la périphérie du soi. Les deux silhouettes féminines peuvent être identifiées d'emblée comme étant les deux aspects de l'anima. Le vieil homme correspond à l'archétype de la pensée ou de l'esprit, et la sombre forme chthonienne du bas du tableau correspond au contraire du sage, c'est à dire à l'état luciférien magique (parfois destructeur)."
"Le cercle qui entoure le ciel au plus près contient des créatures vivantes qui ressemblent à des protozoaires. Les seize boules de quatre couleurs qui apparaissent ensuite du côté extérieur proviennent d'un ancien motif oculaire et représentent donc la conscience qui contemple ou qui distingue.
De même, les ornements du cercle suivant qui s'ouvrent vers l'intérieur, représentent des sortes de vases qui renversent leur contenu vers le centre. Les ornements du cercle le plus extérieur par contre s'ouvrent vers le dehors pour recevoir du dehors."
Psychologie et orientalisme, Albin Michel, 1991, p 87-88
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Cette rubrique consacrée au Livre Rouge a été mise en place en collaboration avec l'éditeur Bertrand Eveno, afin d'accompagner la sortie de l'ouvrage en France, en 2011. Alessandra di Montezemolo, analyste formée au C.G. Jung Institut de Zurich, a largement contribué à la création de cet espace dédié au Livre Rouge.
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